Pour une lecture plus rapide, les critiques ou observations de mon acteur y sont formulées en noir (gras) tandis que ses propositions le sont en rouge.
ACTEUR==> LES VERTS ( j'estime tout de même que d'ici une trentaine d'années ce parti aura probablement évolué, donc ces citations seront plus que certainement obsolètes)
L'OIN (Opération d'urbanisation d'intérêt National) répond-t-elle aux besoins des citoyens ?
NON à L'OIN
L'OIN (Opération d'urbanisation d'intérêt National) répond-t-elle aux besoins des citoyens ?
Nous pensons que non ! car ce seraient : 150 000 logements, 350 000 habitants de plus et la disparition de l'agriculture et des paysages
Le Collectif * « Un autre avenir pour les Pays de Saclay, entre Plaine de Versailles et Hurepoix » vous invite à participer à l'élaboration du projet de votre territoire : les Pays de Saclay
Les Pays de Saclay rassemblent les communes du Plateau de Saclay, des vallées environnantes de la Bièvre, de l'Yvette de la Mérantaise et les territoires ou communes ayant des liens privilégiés avec le Plateau de Saclay.
Venez vous informer et participer :
Objectifs et grandes lignes du projet de Territoire des Pays de Saclay
Notre démarche : réunir les acteurs du territoire, vous faire participer au projet et faire appel à des experts.
Venez donner votre avis sur votre vision du territoire, venez faire vos propositions
Information publique, entrée libre de 14 h à 17 h Samedi 2 juin Rue Henri Cochet, club le Village - Montigny 78
Pour un Autre Avenir pour le Plateau de Saclay
par source externe , le vendredi 2 février 2007
Opération d' Urbanisme d' Intérêt National Un DANGER pour le territoire : Danger de Ville Nouvelle et de disparitions des territoires ouverts et de l'agriculture du Plateau de Saclay Pour répondre au projet du gouvernement, le Collectif * « Pour un Autre Avenir pour le Plateau de Saclay », qui regroupe plus de 10 associations vous invite :
Samedi 10 février 2007 de 16 h 30 à 18 h à Orsay (91) (Juste après l'Assemblée Générale de la SCi « Terres Fertiles ») Faculté d'Orsay, Grand Amphi de Maths , bâtiment 425 ( Entrée porte 427)
Réunion d'information sur le lancement du projet alternatif à l'OIN du Plateau de Saclay :
Le Plateau de Saclay : Espace d'équilibre pour la Région Ile de France : « Un territoire partagé autour du vivant » Que faire ?
Les dangers et les conséquences de l'OIN : 150 000 logements, 350 000 voitures, une autoroute, des échangeurs autoroutiers, un RER d'est en ouest,
Présentation du processus d'élaboration du Projet alternatif que nous proposons :
Contrairement au projet parachuté par l'Etat, nous proposons une démarche participative
L'organisation du projet
Comment pourrez-vous participer ? Comment ?
Nos atouts :
- L'audit patrimonial réalisé par l'Association Terre et Cité
- Vos contributions
- Le soutien de plusieurs municipalités du territoire de l'OIN
- La contribution d'experts et des professionnels qui s'engagent dans le projet
* Le Collectif « Pour un Autre Avenir pour le Plateau de Saclay » :
L'AMAP des Jardins de Cérès, La Confédération Paysanne, la Terre et la Cité, les Verts Ile de France, la SCi des Terres Fertiles, EquiTbio, Groupement des Agriculteurs Bio d'IDF, Minga, Nature et Progrès IDF, les Amis de la Vallée de la Bièvre (AVB), les Amis du Parc Régional de la Haute Vallée de Chevreuse, APACH (Buc), l'Association du Triangle Vert du Hurepoix (liste au 01 février 2007)
Non à une ville nouvelle sur le plateau de Saclay
par lesverts91 , source externe , le mercredi 3 janvier 2007
L'État veut parachuter une « opération d'urbanisme d'intérêt national » calamiteuse sur le plateau de Saclay, sans prendre en considération ni les élus ni les citoyens !
Les signataires de cet appel demandent le retrait de l'OIN
L'État veut parachuter une « opération d'urbanisme d'intérêt national » (OIN) 80 000 logements et 100 000 emplois sur le plateau de Saclay sans prendre en considération ni les élus ni les citoyens ! Le projet d'OIN : · Ne prend pas en compte les orientations du Schéma Directeur d'Ile de France voté par le Conseil Régional d'Ile de France · Est rejeté par de nombreux élus locaux des 50 communes concernées et ne recueille qu'un consensus « mou » chez d'autres · Ne répond pas aux attentes des Franciliens.
Les signataires demandent, avant toute autre étape l'ouverture d'un débat public organisé par la Commission Nationale du Débat Public
Il devra être animé par une personnalité garante de l'objectivité des débats, indépendante des intérêts locaux et nationaux et permettre : · De dégager une vision commune et partagée de l'avenir du territoire, · De replacer l'agriculture périurbaine au cœur des activités du Plateau de Saclay et d'examiner les conditions pour que cette activité économiquement viable et créatrice d'emplois soit capable de nourrir les Franciliens, · De développer un pôle d'excellence consacré à l'agriculture, en lien étroit avec la protection de l'environnement et des écosystèmes.
Pour l'agriculture péri urbaine : un bien commun à partager Pour un développement harmonieux du territoire : logements, emplois, espaces partagés,
signez la pétition sur le site http://www.nonaloin.org
ce texte est soutenu par : AMAP en Ile de France, La Confédération Paysanne, les Verts d'île de France, Les Amis de la vallée de la Bièvre, EquiTbio, GAB IDF, Minga, Nature et Progrès
Lettre ouverte aux élus du plateau de Saclay
par Les Verts IdF , le vendredi 15 décembre 2006
Les Verts de l'Ile de France s'adressent aux élu du plateaux de Saclay à propos de l'opération d'urbanisme d'intérêt national (OIN)
Lettre ouverte à mesdames et messieurs les élus du plateau de Saclay,
Alors que la Région a entrepris l'élaboration de son schéma directeur, qui doit définir les grandes orientations du développement à long terme de l'Ile de France, le gouvernement de Monsieur de Villepin a décidé de réaliser une grande opération d'urbanisme d'intérêt national (OIN) sur le plateau de Saclay. Cette décision pose un problème de forme et un problème de fond.
De forme d'abord : l'Etat dessaisit la région de sa compétence nouvellement acquise d'établir son schéma directeur. A travers ce projet d'OIN, veut imposer ses propres orientations d'aménagement du territoire. Curieuse façon de reconnaître la décentralisation.
Le préfet nous dit : l'Etat n'impose rien, il concerte et tout cela se fera dans un esprit de partenariat. C'est vrai, il réunit les élus, il les écoute ou fait semblant, il a même nommé deux garants, MM. Chabason et Glowinski, pour preuve de sa bonne foi. Il s'apprête aujourd'hui à lancer un concours international d'idées d'urbanisme, sous le pilotage d'un comité regroupant les décideurs politiques. Demain, il définira le parti d'aménagement, dans le même esprit de concertation institutionnalisée. On nous demande même notre avis sur la consultation du concours. Mais cela, c'est le côté face, c'est pour l'apparence. La réalité est tout autre.
Sur le fond : l'Etat défend pour la région Ile de France un projet largement contradictoire avec les orientations que le Conseil régional a adoptées en juin dernier. Plus l'élaboration du SDRIF avance, plus ce projet prend consistance et entre en conflit avec lui.
Au nom de la compétition économique entre les grandes métropoles européennes, ce projet entend développer l'Ile de France au détriment des autres régions, attirer dans l'Ouest parisien les sièges sociaux des firmes multinationales (voir le projet grandiose d'extension de La Défense), concentrer le développement régional sur quelques pôles dits d' « excellence », dans une pure logique de profit financier. Cette politique ne peut qu'aggraver encore les déséquilibres énormes, sociaux et territoriaux, que connaît notre région, ainsi que la pression sur les ressources et sur les milieux naturels, au détriment de la qualité de vie de la majorité des franciliens.
C'est au nom de ce projet que l'Etat veut nous imposer cette OIN sur le plateau de Saclay, comme il veut nous imposer ailleurs ses autoroutes, notamment l'A12 ou l'A104, pourtant largement rejetées par la population qui s'est exprimée dans les débats publics.
Ce projet, présenté comme procédant d'une vision de progrès, nous conduit en réalité dans le mur, car il est aveugle aux grands enjeux auxquels notre société et notre région en particulier sont d'ores et déjà confrontées : une hausse durable du prix du pétrole, le vieillissement de la population, l'ampleur des phénomènes de précarité, d'exclusion et de discriminations, qui sont pour une bonne part à l'origine de la révolte des banlieues de novembre 2005, mais qui se traduisent aussi par le décrochement silencieux de certaines parties de la grande couronne. Il aggrave les déséquilibres internes à notre région, il accroît sa dépendance à l'automobile, il s'oppose au maintien et au développement d'une agriculture de proximité, nécessaire pour assurer l'alimentation des franciliens sans augmenter l'effet de serre lié aux transports. On peut, par ailleurs, s'interroger sur le risque potentiel que pourraient représenter les trois réacteurs expérimentaux du CEA pour des populations et des activités venant s'installer à proximité.
C'est aussi pour ces raisons, de fond cette fois, que nous ne voulons pas de cette OIN. Car si l'Etat fait mine de concerter, s'il laisse entendre que le projet reste ouvert, il suffit de lire le contenu de cahier des charges du concours d'idées et les documents issus de la Mission de préfiguration pour se convaincre que le projet d'OIN est déjà à peu près bouclé. Du reste, l'objet du concours est bien encadré : il s'agit « de recueillir des idées, des références, des propositions organisées par thèmes », bref, d'habiller le futur projet d'aménagement sur lequel les élus seront consultés, afin de le rendre plus présentable. Et gageons que nous aurons alors de beaux discours sur la « haute qualité environnementale », le « parc naturel urbain », le « développement durable », car il s'agit d'un exercice désormais imposé !
Quel projet de l'Etat ? 100.000 emplois, 80.000 logements sur 30 ans, nous dit-on, grand pôle mondial de haute technologie. Il semble cependant que le chiffre de logements ne comptabilise que ceux qui sont destinés à accueillir le surcroît de population liée à ces emplois, et que la réalité soit plutôt proche de 150.000 logements (soit 5.000 par an) - sans que l'on sache très bien dans quelles proportions ces nouveaux logements remplacent des logements démolis ou ayant changé de destination. Sur ces 100.000 emplois, 30 à 40.000 correspondraient au projet scientifique de haute technologie et seraient localisés sur le plateau ; 20 à 30.000 emplois de sièges sociaux et de tertiaire supérieur seraient concentrés dans les grands centres - Massy, St Quentin, Versailles ; le reste - artisanat, services aux particuliers et aux entreprises - serait réparti sur l'ensemble du territoire.
Le document issu des ateliers d'été 2005 donne un aperçu déjà précis du projet d'aménagement, dont la colonne vertébrale serait constituée par un transport en commun lourd traversant le plateau en son milieu, structurant une urbanisation dans un rayon de 800 mètres autour de chaque gare, avec ce qu'il faut de nouvelles liaisons routières pour assurer la circulation d'ensemble. Cet axe lourd apparaît ainsi comme le coeur de l'urbanisation nouvelle.
Avec au moins 200.000 habitants supplémentaires (le territoire couvert par l'OIN en compte aujourd'hui 650.000), l'accroissement des circulations qui en résultera, les routes nouvelles qu'il faudra bien construire, c'en sera donc fini du plateau agricole, même si l'on nous promet aujourd'hui que 2.300 hectares de terres agricoles seront préservés. Mais que valent des terres agricoles encerclées et sillonnées par l'urbanisation et les infrastructures ? Il faut être bien conscient que si le projet d'OIN, tel que le conçoit l'Etat, est mené à son terme, c'en sera fini de tout un pan de la « Ceinture Verte », que les schémas directeurs antérieurs avaient voulu protéger - avec une efficacité toute relative, il faut bien le reconnaître.
Ce projet d'OIN sacrifie toute perspective de développer une agriculture de proximité sur le plateau de Saclay, une des terres les plus riches de France grâce à sa géologie particulière (argiles + 4 mètres de limon fertile), qui permet une culture sans arrosage, régule et protège les vallées de la Bièvre et de l'Yvette contre les inondations. Cette agriculture de proximité, loin d'être un rêve passéiste, est un grand projet d'avenir. Elle remplit une fonction économique, en contribuant à l'autosuffisance alimentaire de l'Ile de France et à l'adaptation urgente à la crise énergétique. Elle concourt à la qualité des paysages, facteur d'identité régionale. Elle remplit une fonction sociale, en offrant aux franciliens des espaces de respiration et de calme, en permettant de nouveaux rapports sociaux entre agriculteurs et citadins, dans le cadre par exemple des associations pour le maintien de l'agriculture paysanne (AMAP). Mais au moins constitue-t-il une nécessité pour le développement de la recherche et répond-t-il à l'enjeu, réellement majeur en effet, de répondre aux besoins en logements des franciliens ? Ce n'est même pas le cas !
Une étude récente réalisée pour le compte du ministère de l'Equipement portant sur les parcs technologiques démontre que l'approche fonctionnaliste, qui tend à séparer les entreprises de haute technologie de l'espace urbain classique, est loin d'être le modèle le plus efficace, du point de vue même de la recherche. Il apparaît bien préférable de répartir ces activités sur un ensemble de petits pôles, étroitement imbriqués dans l'espace urbain existant, dans une logique de développement de la ville sur la ville.
La question se pose un peu dans les mêmes termes, s'agissant du logement. Il y a aujourd'hui une véritable crise du logement en Ile de France, qui touche non seulement les classes populaires, mais aussi de plus en plus les couches moyennes. Il est donc impératif d'en construire en nombre suffisant pour rattraper le retard. Mais le constat de ces besoins insatisfaits ne peut conduire à signer un chèque en blanc pour la construction de 5.000 nouveaux logements par an sur le territoire de l'OIN, évalués à partir d'une perspective d'emplois aléatoire et surtout sur la base d'un schéma d'aménagement qui conduirait à l'urbanisation progressive de l'essentiel du plateau. C'est inacceptable, la priorité doit aller à la densification des espaces déjà urbanisés, afin d'y apporter davantage de qualité urbaine et d'économiser les espaces naturels et agricoles, conformément aux orientations adoptées par la région en juin 2006.
Le plateau de Saclay, un espace sans projet ? De qui se moque-t-on ? En 2002 et 2003, une démarche patrimoniale a été portée sur ce plateau, avec le concours de la Caisse des dépôts et Consignations et du Conseil régional, par l'association « La terre et la cité ». Réalisée à partir d'une consultation approfondie de plus de 150 personnes, agriculteurs, chercheurs, collectivités, associations, entreprises, consommateurs, agences et services de l'Etat, elle a abouti à écarter deux scénarios : un scénario « négatif », ressemblant sur bien des points à celui que veut nous imposer l'Etat à travers l'OIN et aboutissant à une banalisation du territoire ; un scénario « tendanciel » conduisant à la suite de décisions erratiques au mitage du plateau et à la perte de son identité. Le scénario retenu, celui d'une gestion fine et durable du plateau de Saclay au bénéfice de tous, pourrait constituer la base d'un véritable projet pour ce territoire, dans l'intérêt général des franciliens, un projet porté par les acteurs du territoire et non pas imposé de l'extérieur. Aujourd'hui, un mouvement d'opposition au projet d'OIN commence à se développer dans la population. Derrière le projet d'OIN, une double question est posée. De fond : quel mode de développement voulons-nous pour notre région, pour nos enfants ? De forme : peut-on aujourd'hui imposer aux gens un projet qui va modifier profondément leur vie ? Le projet de l'Etat ne prend pas en compte les grands enjeux du long terme, les urgences environnementales et sociales et, derrière une concertation de façade, il est imposé d'en haut. Il est, pour toutes ces raisons, inacceptable.
Nous vous invitons à le faire savoir à l'Etat, en donnant votre avis sur le cahier des charges du concours d'idées, qui ne vise qu'à habiller un projet déjà ficelé dans ses orientations fondamentales. Nous vous invitons aussi à vous associer à une démarche citoyenne, visant à construire avec les acteurs et la population du territoire un projet alternatif.
Incinération : Nelly Ollin à Massy
par Bonneau guy , le mardi 24 octobre 2006
Madame Nelly Olin, ministre de l'écologie, vient d'inaugurer les travaux de mise aux normes de l'usine d'incinération de Massy
Madame Nelly Olin, ministre de l'écologie, vient d'inaugurer les travaux de mise aux normes de l'usine d'incinération de Massy aux cotés de Vincent Delahaye, Président du SIMACUR et Maire de Massy..
Alors que la Région Ile de France a apporté 1,3 Millions d'Euros de subventions, elle n'était pas invitée à prendre la parole et son président ne figurait pas sur le carton d'invitation, contrairement aux habitudes républicaines en la matière.
La ministre a salué avec insistance "le courage politique du Maire de Massy" qui n'a pas hésité à arrêter l'usine pendant 3 mois pour finir les travaux de mise aux normes. Elle aurait pu préciser que, ce faisant, il n'avait fait qu'obéir à la circulaire du ministre de l'écologie … le moins qu'on puisse attendre d'un élu de la nation ! et que s'il avait pris la décision sans attendre, les travaux auraient été réalisés à temps.
Elle a aussi fait le panégyrique de l'incinération, sans dire un mot sur la nécessité de limiter à la source le volume des déchets que nous produisons et l'ardente obligation de trier nos déchets et de les recycler. Bravo pour une ministre de l'Ecologie !
Elle aurait aussi pu suggérer au Maire de Massy, comme je le fais avec les Verts de Massy depuis plusieurs années, de créer à Massy une déchetterie dans le secteur de la Bonde. Ce lieu, avec ses activités aujourd'hui de qualité en matière de traitement des déchets (déchets ménagers, mâchefers, matériaux de démolition), pourrait aussi devenir une zone d'activités écologique dans le secteur des déchets et des énergies renouvelables (capteurs solaires, etc..). les technologies de l'avenir dont est friand notre commune sont aussi dans l'environnement. Et à l'heure de l'agenda 21 de Massy, la commune pourrait se porter candidate auprès de la région pour que, dans le cadre du SDRIF en cours de finalisation cet écopole potentiel se voit reconnu
Guy Bonneau, Conseiller régional Ile de France
Motion à Palaiseau contre le transport du Plutonium
par Rouyer Michel , le dimanche 5 décembre 2004
Sur proposition des Elus verts, la municipalité de Palaiseau proteste contre le transport "sauvage" de Plutonium en Essonne. Nous publions Le texte de la motion.
MOTION DU CONSEIL MUNICIPAL DE PALAISEAU
CONCERNANT LE TRANSPORT DE PLUTONIUM SUR L'AUTOROUTE A10-FRANCILIENNE
Depuis plusieurs mois, du dioxyde de plutonium est transporté, par la route, de l'usine de La Hague (Manche) à celle de Marcoule (Gard). Chaque année, ce sont ainsi près de 12 tonnes de résidus radioactifs qui traversent la France, utilisant le réseau autoroutier et notamment l'autoroute A10 pour rejoindre la francilienne.
Les risques occasionnés par ces transports en particulier, l'absence de transparence de la gestion du risque nucléaire, et la politique de désinformation du groupe de pression de l'industrie nucléaire en général, sont soulignés et dénoncés depuis des années par de nombreux citoyens.
Deux rapports récents, l'un commandité par l'ONG Greenpeace (rapport John Large) et l'autre par l'Autorité de Sûreté Nucléaire (rapport Vrousos) soulignent entre autres points :
La totale sous-évaluation des risques liés à ces transports de dioxyde de plutonium par la route,
L'inadaptation des moyens de protection de ces convois, aussi bien contre les accidents routiers que contre les actes de malveillance,
L'inexactitude des affirmations de la COGEMA sur la sûreté et la résistance des conteneurs utilisés ,
L'absence de programme officiel définissant les conduites à tenir en cas de contamination des milieux urbains et / ou ruraux,
La nécessité de former l'ensemble de la population à ce type de risque,
Le manque de transparence caractérisant en France la gestion du risque nucléaire
Considérant que la sécurité de millions de personnes est gravement mise en cause plusieurs fois par mois par le passage de ces convois sur l'autoroute A10, le Conseil Municipal de Palaiseau, au nom du principe de précaution, exige de l'Etat que :
le transit de ces convois soit interdit, aux abords de notre Commune notamment, jusqu'à ce que la sécurité de ceux-ci soit effectivement assurée,
si ces convois devaient se poursuivre, un plan d'information sur les risques encourus et les conduites à tenir soit mis en place,
Elle sera adressée à :
Monsieur CHIRAC, Président de la République,
Monsieur Raffarin, 1er Ministre,
Monsieur Sarkozy, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie,
Monsieur Devedjan, Ministre délégué à l'Industrie,
Monsieur de Villepin, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales,
Monsieur Lepeltier, Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable,
Monsieur de Robien, Ministre de l'Equipement, des Transports et l'Aménagement du Territoire,
Monsieur Prieur, Préfet de l'Essonne,
Monsieur Marzorati, Sous-Préfet de l'Arrondissement de Palaiseau,
Monsieur le Directeur de la Sûreté Nucléaire
Et, pour information au Président du Conseil Régional d'Ile de France, au Président du Conseil général de l'Essonne, au Président de l'Agglomération du Plateau de Saclay et aux Maires des communes de l'Agglomération du Plateau de Saclay.
Votée par le Conseil Municipal de Palaiseau le 10 novembre 2004 par 24 voix pour, 4 voix contre et 7 voix d'abstention.
Pour le développement de l'énergie éolienne en Essonne
par Rouyer Michel , le samedi 26 juin 2004
Intervention de Michel Rouyer en faveur de l'énergie éolienne en Essonne
Monsieur le Préfet,
Compte tenu des éléments suivants : Le département produit moins de 5% de sa consommation électrique alors que son potentiel en énergies renouvelables est considérable.
Afin de respecter la directive européenne sur la promotion de l'électricité produite à partir de source d'énergies renouvelables,la France a comme objectif d'ici 2010 d'implanter 10 000 MW éoliens (environ 150 MW installés fin 2003).
L'énergie éolienne est la filière de production d'électricité qui a le plus faible impact environnemental. Les arguments des opposants (particuliers, associations, élus, administrations) sont peu convaincants au regard des gaz à effets de serre et des déchets nucléaires évités.
L'énergie éolienne est plébiscitée par une très forte majorité de la population et plus spécialement par les riverains des installations existantes.
La population est connue pour sa grande hostilité à l'énergie nucléaire. Le coût annoncé du démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis (1985-2018)est de 480 millions d'euros. Sa production (1967-1985)s'est élevée à 6,235 milliards de kWh.
La même somme investie dans l'éolien,c'est :
une production d'environ 24 milliards de kWh en 20 ans,
si nécessaire,des équipements facilement démontables,
la création de nombreux emplois.
NOUS VOUS DEMANDONS,POUR DES RAISONS DEMOCRATIQUES, ENVIRONNEMNETALES ET SOCIALES, DE FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES EN GENERAL ET DE LA FILIERE EOLIENNE EN PARTICULIER.
Dans cette attente, je vous prie d¹agréer, Monsieur le Préfet, l¹expression de ma vigilance citoyenne.
Michel Rouyer, écocitoyen et élu local en charge de l'Environnement
Michel ROUYER
http://lesverts91.ouvaton.org/article_ville.php3?id_article=35&id_mot=28
Quel Grand Paris ?
Il y a un an, la droite, par l’intermédiaire de Nicolas Sarkozy, lançait le débat sur le Grand Paris. Au-delà d’une vision à court terme - remporter les élections régionales de 2010 -, l’idée centrale était de faire de la région parisienne un grand pôle économique à l’instar des métropoles de Londres et Berlin.
La gauche et les Verts ont le devoir de relever le défi. Ces derniers ont choisi ainsi de raisonner en termes de projet qui fasse sens pour tous les habitants de notre région. Un projet qui puisse répondre le mieux aux urgences sociales et environnementales. Les Verts doivent ainsi, entre autres éléments, avoir à l’esprit les problématiques liées au développement durable de l’Ile-de-France, avec ses implications en matière de logement, emploi, transports,…. Et nous devons, en conséquence, orienter notre réflexion sur la structuration du Grand Paris, de manière à répondre, de façon efficace, à ces problématiques.
Tout cela est vrai sans aucun doute, mais la problématique doit-elle être uniquement d’ordre économique replaçant Paris au cœur des enjeux internationaux ? Nous répondons certainement pas.
Une réflexion sur le Grand Paris est-elle donc pertinente ? Oui assurément. Mais il en résulte de multiples questions :
La question des échelles et des périmètres (un élargissement à l’échelle des communes environnantes des départements de la petite couronne ou du Bassin parisien) ?
La question de la structuration (intercommunalité, association de communes) ?
La question fiscale, c’est-à-dire quels moyens mettre en œuvre pour construire ce projet ?
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