Voici un exemple très concret de la démarche que je souhaiterais appliquer à Massy.
http://www.airsdeparis.centrepompidou.fr/viewtopic.php?t=110
Cette méthode étant ici appliquée à Paris, on peut donc extrapoler et projeter celle ci sur Massy plus facilement:
L’idée de ce travail est de reprendre les choses là où Le Corbusier les a laissées.
A partir du plan de 1937, du schéma de restauration de l’îlot N°6, et de l’esquisse d’ensemble, de dessiner un plan de Paris qui puisse être une représentation possible de cette ville aujourd’hui, à la suite des travaux entrepris dans les années trente sous la direction de l’architecte.
La première des choses à faire était de dessiner un plan de Paris aujourd’hui, aussi complet et fidèle que possible.
D’y placer ensuite le plan de 1937, avec les grands axes traversant la ville et les zones des quartiers historiques à préserver qui apparaissent sur l’esquisse des Trois établissements humains.
Repérer isolément les monuments et bâtiments d’intérêt historique qui seront eux aussi à préserver y compris dans les zones transformées (en utilisant les sources de l’APUR)
Enfin de placer la trame des autostrades surélevées qui distribueront la circulation automobile pour les immeubles d’habitation. Les tâches beige sombre sont les principaux cimetières de la ville (que j’imagine faisant partie des ensembles ou objets à préserver).
Le tracé définitif de la trame des autostrades (les V3) est assoupli en prenant en compte le relief et certaines contraintes fonctionnelles ; mais surtout en s'inspirant des irrégularités d’autres plans dessinés par Le Corbusier, comme celui d’Anvers.
J’ai ensuite imaginé que, même avec la meilleure volonté au monde, le projet serait resté inachevé, que tout n’aurait pas été construit. La priorité ayant été donnée aux quartiers-est de la ville (les moins bien bâtis) ainsi qu’à la reconversion des secteurs industriels, ce seraient les quartiers-ouest et sud-ouest, les quartiers riches, qui auraient été les moins touchés par les transformations.
Reste à placer les Cités radieuses, les nouvelles habitations, montées sur pilotis et libérant le sol de la ville de toute (ou presque) emprise. Si l’essentiel du bâti est composé d’immeubles à redents, d’autres types sont utilisés (en Y, cruciformes, épine, gradins…) en fonction du relief et de leur disposition.
Enfin le système des parkings et des accès aux immeubles d’habitations libérant le sol de la ville de pratiquement toute circulation automobile.
Au sol, le réseau des parcs et des esplanades, des forêts et des clairières, dévolu au cheminement piétonnier et aux loisirs des habitants. Grâce aux pilotis, aucun détour ne s’impose véritablement et chacun peut tracer sa route au plus court dans le paysage de la capitale.
L’ensemble des bâtiments administratifs et de service (écoles, hôpitaux, musées, théâtres, commissariats, ministères etc.) vient compléter celui des monuments et bâtiments préservés. Pour les grands ensembles comme la cité gouvernementale située vers les Invalides, évoquée mais non dessinée par Le Corbusier, et certains grands équipements culturels ou sanitaires, je me suis inspiré des plans de Chandigarh, Moscou ou Saint Dié, mais aussi de ceux d’autres architectes de la période (Neimeyer, Kahn, par exemple). Enfin, j'ai également repris les plans de certains bâtiments construits à Paris dans la même période.
Le plan de Paris faisant apparaître les zones touchées par les travaux :
Et celui des nouvelles rues mettant en évidence les raccords entre les deux réseaux.
En fait, il s’agit du nouveau plan de Paris.
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